"La Bébée Princess" est née, ma première sculpture fondue en bronze

-Prénom : La bébée
-Nom : Princess
-Poids à la naissance : encore inconnu jusqu'à demain

Caractéristiques :
-Toute petite dans le monde qui est déjà là
-Un peu peur of course
-Trop belle la plus belle à cause des définitions du point de vue
-Inquiétante de tout ce qu'elle sait / déjà / trop
-Trop mignonne et inquiétante
-Mi Bébée mi Princess mi Errante
-De biais absolument
-Là
-Toute de bronze, noir et or venant just because
-Elle a traversé la cire, le feu, l'air et la naissance

La bébée Princess est une sculpture en langage courant, numérotée 1/7, née chez Landowski Fondeur, 9,5 ✕ 4,5 ✕ 4,5


"La bébée Princess" by AnnaO

Photographie by Christian Demare

Pour toute commande, contact: annao.etc@gmail.com

D'un mon carnet moleskine, extraits

Introduction (?)

***********************************************************************************************************************

Je vois une princesse. Une toute petite princesse. Je vois une toute petite bébé princesse. Là.

Elle marche ; elle y va, elle se promène, touche à peine le sol par pudeur.

Elle a peur, elle est décalée d'elle-même, juste à côté, elle a peur comme elle sait.

Elle est impregnée de l'horreur du monde qui est. Et hier, sonne hier, le glas.

Elle y va, sans robe, avec des restes imaginaires et un livre sur la tête.

Elle prefèrerait oublier hier, mais comment demain se dit-elle.

Et elle a oublié aussi, comme elle sourit de biais absolument, pourtant.

Elle mange bel appetit à cause du soleil venu de Lui. Un-à-cause-merveille.

Elle y va alors d'un just because mal accroché et grand.

Toute bébé à cause du monde qui est déjà là. La bébé toute peur comme princesse.

Et elle ne veut plus aussi.
Alors lumière.

Lumière dès que et touk !

***********************************************************************************************************************

©AnnaO, Introduction (?), Une introduction.../..., 2008

Sujet : "Parenthèse" / Autoportraits










©AnnaO

"Carte Vivant tapez 2" / Mini film d’Autoportraits et de Manuscrit en cours











©AnnaO / Autoportraits & "D'un roman familial dont je ne me souviens pas", manuscrit en cours

In my head precisely not

AnnaO by AnnaO

Here / Sur ma peau / A cause du corps

Et en secret je vous dirais
Encore / A cause du corps

Et en secret je me dirais
Encore / A cause du corps


Il y a
Souvenir femme fatale
D’un Velvet underground

Comme Du corps

Incrusté Couleur / en H.D Joie / Façon palpable.


Et en secret je vous dirais
Encore / A cause du corps

Et en secret je me dirais
Encore / A cause du corps


Car sur ma peau
Here / Une princesse erre

Juste à corps
Here / Une princesse erre

Incrusté Couleur / en H.D Pourquoi / Façon palpable.


Et en secret je vous dirais
Encore / A cause du corps

Et en secret je me dirais
Encore / A cause du corps

Je vois une princesse. Une toute petite princesse. Je vois une toute petite bébé princesse. Là. Sur ma peau.
Elle marche ; elle y va, elle se promène, touche à peine le sol par pudeur.

Elle a peur, elle est décalée d’elle-même, juste à côté, elle a peur comme elle sait.
Elle est impregnée de l’horreur du monde qui est. Et hier, sonne hier, le glas.
Elle y va, sans robe, avec des restes imaginaires et un livre sur la tête.


Et en secret je vous dirais
Encore / A cause du corps

Et en secret je me dirais
Encore / A cause du corps


Car sur ma peau
Here / Une princesse erre

Juste à corps
Here / Une princesse erre

Incrusté Couleur / en H.D Pourquoi / Façon palpable.

Here / Sur ma peau / A cause du corps



("D'un Roman Familial dont je ne me souviens pas", extrait, 2008)

Autobiographie de 1 à 69

"Je suis cette chose etc." p.31

Etc.

Je suis cette chose etc.

Et ça était etc.

Et : toujours Et, d'abord,
Avant toute chose que je ne connaissais pas.

Et : avant toute chose que je connaissais, non, que je savais.

Je savais que c'était : ET, post hoc, ad litteram.

Je, en somme.

Et : je, somme.

Et je n'était donc pas spécialement praticable du tout !
A cause des aïeux, des pourquoi, des autres, de l'addition etc. qui savaient trop bien s'incruster pour être honnêtes et ne pas nuir à notre personne quelles que soient les choses précautions issues des pures peurs que nous avions prises à notre insu ou suite à l'insuccès du être bien.
J'avais envie de dire bien à vous ou veuillez agréer, car c'est toujours mal à vous que l'on s'adresse tant mal que bien.
Et l'espoir que ça entende, beaucoup comme féroce.

"Je suis cette chose etc." p. 30

Si seulement je pouvait être plus insolent.

- Mais qui-es-tu ?

- Où es-tu ?

- Depuis quand ?

Sois plus insolent à bon entendeur, tu seras reconnu !


"Je suis cette chose etc." p. 28

Je suis née en hiver d’un mois de janvier, mais je crois que cela ne signifie rien si ce n’est que j’ai fêté mon anniverssaire ce jour-là, pour coller comme tout le monde à quelque chose de magnifique ! Car il faut coller à quelque chose. Même si c’est via quelqu’un d’avant. Et ce, même si le : il faut n’est pas spécialement praticable si ce n’est qu’il se dit, ce qui lui donne une certaine existence. Disons que je n’aime pas cette formule, car personne ne sait bien d’où il sort, ni à quel titre on pourrait l’appliquer, ni comment s’y tenir, si il ne nous colle pas plus qu’un dit, juste comme ça. Pour qu’il y ait, il faut tenable, il faut avoir pris plein de précautions d’appartenance à ce dernier, quoi qu’il en suive. Je ne peux pas non plus vous dire que ce premier jour de vie de janvier soit mon commencement, même si il y paraît à juste titre comme tout ce qui semble, c’est qu’il y a une raison, mais le commencement de cette vie comme toute est somme d’autre, même si ces concernés-là ne sont ou n’étaient pas au courant. Je parle de l’influence des autres, les vivants et ceux d’avant, même si ceux à venir le sont aussi, mais un peu moins parceque on ne va pas vers quelqu’un d’autre comme ça, par pur hasard, il y a bien une raison d’avant, une sorte de préméditation ancestrale qui jette des sortilèges, qui nous appartient pas forcément, qui nous existe. D’où la part à tenir, l’appartenance, une certaine décision sur fond acquis, sur fond sans choix, ce destin auquel on ne peut rien parce qu’il nous précède, sans que l’on n’ait pu y dire quoi que ce soit.
Nous sommes des suivants obligés. Des sans consultation préalable, puisqu’on y était pas. Et même pas forcément dans leurs têtes. Nous sommes des après, ce n’est qu’en ce lieu que nous pouvons agir sur ce fond d’un–touchable. Notre part c’est la leur qu’il n’ont pas choisie eux-mêmes, voyez l’addition. La part nuisance, nécéssaire évidence ? Des parts car il faut bien qu’il y ait des trucs avant. Alors la place c’est une histoire de part, une histoire d’eux dans laquelle on trempe ad vitam aeternam. Et en plus il reste toujours ce qu’on en fait.

"Je suis cette chose etc." p. 29

Si je, moi, était nationaliste, voire industriellement nationaliste, peut-être que les relations iraient meilleur train (entre je et moi), et si interventionniste, voire de ce fait, et ce au jour le jour, si seulement.
 Mais il y a de nombreux dossiers causes de défaillance, de manque, de trou, d'angoisse, et les dossiers dis-je, sont eux, industriels et m'horripilent de manque d'élégance.
 Ceci dit, je, l'autre, peut-être moi, contribue à détendre l'atmosphère devenue délétère, dis-je nuisible à nous tous.
 Le ministre de mon je, le plus influent, que je ne crois pas corrompu pour quelque intérêt, même qu'il ignorerait lui-même, a déjà démontré qu'il savait se mettre d'accord avec moi sans nuire à notre santé, même sur des sujets aussi sensibles pour les deux, car parfois ils sont en accord sur le terrain d'une certaine sensibilité. Plus discret, moins personnel dirions-nous pour l'état de paix envisageable, son style devrait trancher avec celui, l'autre, enfin moi, en tout état de cause et contribuer à calmer le jeu.


Anne-Olivia Belzidsky

"Journal en 82 poses négatives" photographies, 2006, 2007, 2008

Cf en bas de page ici ou sur myspace.

"D'un roman familial dont je ne me souviens pas" p.?

La musique c'est du corps
Du corps en présence
Recordable.

"Je suis cette chose etc." p.27

Je suis cette chose etc.
Par désir devenu réciproque, non à force, juste de fait, de ce qui passe. Un faire avec ce qu’on n’a pas, de ce qu’on est en reste, marge de manœuvre immense, paranoïa dirigée par un quand-même, ce pourquoi pas si j’y pense. Ce qui n’exclut pas un sentiment, un peu trop certain de disloquation, éparpillé d’autres, envahi. Des grappes d’aïeux accrochées, d’où un désir/parfois/certain de ces revenants, jamais partis, d’où je parle. D’où un certain désir/destin, de disparition, La féroce d’avant et d’ailleurs, juxtaposée. C'était à cause des rôdeurs actifs.


*





















*Rôdeurs actifs : aïeux, ancêtres d'ici d'avant et d'ailleurs qui s'incrustent dès que possible etc. Car leur matière à eux, c'est nous.


Moi non plus, mini film de Manuscrit en cours et Autoportraits

"D'un roman familial dont je ne me souviens pas" p.4

Carte vivant, tapez 2


Il n'y a pas d'explications, parce que les mots se trompent comme ils disent.
Il reste de la décision sur fond non acquis, comme marge de déplacements. 

Et dans les intertices, du Sourire s'imposerait ou plutôt je veux dire Espoir. Espoir du cela. Du sourire comme vital, mais je n'ai pas la carte, car elle n'existe pas. Du peut-être en parfois sur le mode de la rareté, of course ! Et 
Touk ! 
Fiat lux !
Quand-même, oui le Quand-même, ça je pratique.

"Je suis cette chose etc." p.26

Black denim

Quid valait possession dans un monde qui était le mien et que je ne connaissais pas. Et je me cassais la gueule d'un mot. Je croyais le réel constant et mon inconstance. Des fauteuils dansaient immobiles comme mal entendus, possédés du point de vue. Des tableaux en fermaient mes livres de jouvence. 
C'était un post-it. 
Ça sert à quoi ? Vous étiez morts depuis trop longtemps et il fallait bien à mal que je vous dise encore. Parceque tout attaché auquel j'étais liée à mon insu, d'un insuccès nommé. 
Et je m'en adieu, sur un mode adieu qui je ne peux plus. Il aurait fallu que je sois autre, que tu sois là. Où suis-je ? 
Un black denim pour se lever.

"Je suis cette chose etc." p.15,16,17

Tentative sur indicible
Quand il n'y a pas de pourquoi, le comment est protéiforme. Du pays de l'horreur au pays quotidien, le silence et l'oubli d'un je à l'autre comme fonctionnement prosaïque, pont d'une diplomatie à court et lourd terme.

 Un crime qui ne coule pas, qui ne se voit pas, qu'on entend pas, qu'on ne comprend pas, qu'on accepte pas qu'il ne coule pas. C'est un crime. Plus jamais les mêmes réflexes ad rem. Les mots abandonnent, un ventre de maux là à l'intérieur.
 Impitoyable.
 L'horreur remplit le vide, l'horreur amen à la porte. Et l'angoisse surgit, in extremis, pour ramener. De l'ordre ! Du vivant.

 Un champ d'autorisation à vivre – oui – non – pourvu de dettes. Pourvu de sensation d'eux et de faute à déplacer. Désir de disparition ! On ne peut pas en vouloir au fait. On ne peut pas en vouloir à la faute. 

Les étoiles hurlent de mille feux pour qu'on les observe, alors attirée on lève la tête, elles sont même pas là !

 Moi–je dit l'enfant, encore rempli d'espoir, et l'adulte retors lui rétorque on ne dit pas moi–je. Je est cassé sous politesse et bienveillance..
. Deus ex machina, vivre quand ça aime.

 Vulgaires de non-humanité, tant à rencontrer, si nombreux. Espèces de non-affectés. Vous êtes démunis. Vous avez rien compris. Banco ! On s'adapte.

 Il y en a qui ont beaucoup d'accès au repos.


 Il y a toujours ceux qui disent pas et ceux qui disent. Même si l'entendre ne dépend pas d'eux. Il y a toujours ceux qui disent, ceux qui disent pas, et ceux qui feraient mieux de se taire. Les fréquentables se font rares si je se... mal.

 Sans le savoir, le bien autru en entend quand même et pas trop, même.

 Pour toi, la tête penchée se dirige vers la main. Pour toi, elle se dirige vers toi. Pour moi elle est penchée ad litteram – ab ovo.

 Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté d'aller bien, la difficulté d'aller mal, la difficulté d'aller ni l'un ni l'autre. Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté, ceux qui le permettent. Ceux avec qui on se le permet, avec qui c'est permis. Il y a ceux avec qui c'est permis de s'autoriser la difficulté et les autres. Donne-moi du courage ! Dit la bébé.

 Un pigeon et un corbeau viennent de se croiser sur le toit d'en face. ET PUIS… HOP !
 l'un s'est envolé alors que l'autre s'approchait. Ciel de tragédie. 

C'est la merde mais pas totale, enfin pas tout à fait mais presque, enfin un peu plus non c'est la merde Totale.

 La douleur – la peur sont des guette–vives. Je vif–argent !

 Miror !?

 Eureka instable 

pfff !

 La douleur est vulgaire.
 Elle tape.
 Et l'incruste.
 Oh la salope !

 Elle touche grave au grisbi.

 Il y a toujours un petit chat mal mort qui erre dans nos têtes.

 Oui. Je suis Eucharis que la rivière preserve parfois, un ange me guette, je l’entends, je suis prête, et il me donne le chemin de la fuite, du bon côté. Et au secours ça fait du au secours.

 Le pas–tout comprendre, le pas–tout savoir, le pas–tout moi, le pas–tout toi, le pas–tout est incontournable. Parceque c'est comme ça, tout est pas tout, on fait barrage. Pourquoi ?
 Parceque je se protège mais pas tout bien toujours au bon endroit. Sous( )vent, je se trompe d'é(x)c(l)use.

 Parfois il faut juste fuir.

 L'horreur existe et on ne peut pas lui rendre.

 La culpa tourne en rond. Faute de... Comment pourrait-elle tourner autrement ? La culpa n'a aucune raison valable que des faits et pourquoi retournants. Démunie de toute culpa est non-humain, et on se fout de savoir si c'est confortable. La culpa préserve dans la catégorie. Parler au démon n'amène rien. Le vide est bien plus fréquentable.
 Le monstre de ce ventre, existe, vit, fonctionne mais le non-humain ignorera ad vitam aeternam. S'y adresser est vain, souffrance et incompréhension. Un humain se perd en s'adressant à l'autre genre. Aucun écho, rien de colmateur.
 Rien de réparateur. L'espoir de pouvoir pardonner, l'attente d'un pardon ne peut pas concerner l'inhumain et terrible / innommable / pire / horreur / le non-humain n’existe pas, c’est un humain. L'assassiner n'augmenterait que les cris. Mais si au moins je pouvait le vouloir. – Non ?

 Quand il faut réfléchir pour réussir à respirer quand ce n'est plus inné et qu'il faut chercher où elle est à quelle vitesse se caler quand il faut penser à respirer c'est que 
je est très fatigué.

 Dans le meilleur des mondes ? 
Tout serait bonjour – bonsoir – comment allez-vous ?
 C'est impossible.
 OUF !



 Dire n'importe quoi au mauvais moment, c'est là vérité.

 L'homme honnête a tant à se faire pardonner. Ambiguïté infinie, insupportable jouissance que l'honnête homme aux multiples et bonnes actions répétées et volontaires qui suinte le mal sain et essaye de déteindre en nous sallissant de sa purulente jouissance, il suinte. Il est repérable.
 L'ordure finie n'a rien à se faire pardonner, il est de l'autre côté, il est repérable purulent tout sourire et maîtrise apparente.

 Il y a trop de malotrus. Malotru ne peut s'ecrire autrement que mal autru.

 Inhérente à l'étendue des gens, les bruyamment cons sont nombreux :

 des fois il faut répondre à des gens. 

Et mal à la vie. 

C'est triste comme 
triste.

 Et l'imaginaire prend le dessus sur le creux et ressent le long.





Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.14

Post hoc

Parceque elle en avait trop marre,
Elle a inventé un alphabet à une lettre, la 27ème,
La seule qui compte et qui se prononce : mloank(ie).
I'efchar havdalah.*
Rire de nos cris ne les annule pas, les déplace, les raisonne du bon versant.

Je barre oblique !
 Je est un mythe, en voie de disparition, potentiel. Je est un péché origine excusable à ne pas exclure. Je est un intime quand même, alors je parle,
Nous communique, alors un truc naît de cette absence
Née des autres, e(s)t née de l'horreur.
Une chose passe d'un je à l'autre – communique aux fins de dire,
Dire au titre de dire,
Je réclame loi et place sur vent de vous.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.14

Veuillez agréer I
Et laisser les précautions pures peurs et autres encombrants à côté, au profit du processus. Veuillez agréer.



Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.13

Glen Gould.

Anne-Olivia Belzidsky

"D’un roman familial dont je ne me souviens pas", écrit en cours, extraits

Une petite boîte. Une, pour la seule, petite pour très joli, joli sans e pour l’espoir que cela devienne générique comme universel parce que je voudrais le joli fréquent et fréquenté par moa, moi écrit moa comme ça sonne plus vrai, mieux, Et boîte pour ouvrir, donner, curiosité comme fulgurant qui fait sourire à l’intérieur pour du lourd terme.

Une petite boîte. Une, pour s’encadrer, Petite parceque tout attaché ça fait longtemps comme ça dure trop longtemps dans le corps qui fait mal les massacres d’un quand petite, Et boîte espoir, boîte goût du bonheur qui vient de je ne sais pas d’où je le sors.

Une petite boîte. Trois mots comme si la trinité ça sonnait bien trop bien comme si c’était rassurant la trinité. Trois ça fait six alors l’addition, je somme je etc. Ouais… Une, pour l’unique rêve à corps qui dit, Petite pour du plus-de-joli je voudrais, Et boîte ça fait canne.

Une petite boîte en émail bleu turquoise improbable comme mer ça va trop bien ensemble pour être honnête comme tordu. Mais c’est La petite boîte, je le sais bien, La, là, seule. Comme elle. Plus petite et sans sourire. J’avais bien tenté avec toute ma participation active, Sourire. Mais il était de biais et même pas beau. Tordu à la source.
A la source de moa. A la source on comprend bien ce que ça fait comme ça se prononce ce que ça dit. Effet. Parce que les mots tout attachés ça dit comme si tout le monde le savait. Tout le monde ça existait sauf dans la tête parfois complètement ça fait mal. Et que « tout » ça existe pas c’est rassurant pas tout le temps. Et les cendres dans une petite boîte, une parce que pas dans celle-là, pas dans La, je veux pas, alors les cendres quend-même dans une petite boîte qui était La. Seule. Poussière je peux pas faire autrement même si je préfère un petit chat chou comme boule de réel. Parce que chat = boule de réel. Je sais pas tout pourquoi c’est un peu sûr pour moi que petit chat c’est comme petite boule de réel. Une petite boule de réel comme monde des possibles, je veux peut-être dire apaisé, oui un monde à soa un petit peu apaisé comme si ça pouvait être tout à fait possible. Veuillez agréer cher monde plus-de-joli. Mais la préférence ça donne pas forcément le change. Et ma thématique mouvante, presque, encore. Mais seule vers. Ouais… Vers pour ne pas tout dire.

La petite boîte que tu m’avais offerte il y a plusieurs années quand on ne se disait pas trop bonjour de peur que ça dure et que demain. Alors, La, parceque Toi, Petite pour le joli rêvé d’un nous, Boîte avec tout ce qu’il restera toujours à débrouiller. Et à débrouiller, se débrouiller, à débrouiller pour plus-de-joli à être et à avoir aussi parceque sans avoir au bout du temps ça y est déjà comme ne plus être. Au bout du temps. Oh Oui avec Toi jusqu’au bout du temps. Reviens dans l’autre pièce. Je T’aime T majuscule parce que Toi. La petite boîte cadeau comme grand cadeau, comme si nous le savions. La petite boîte parcequ’elle elle est très « la » comme la princesse, la magie. La petite boîte du bout du temps.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.12

Le beau m'envisage là fin de l'effroi.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.11

La douleur – la peur sont des guette–vives.
Je vif–argent !?

La douleur est vulgaire.

Elle tape.

Et l'incruste.

Il y a toujours un petit chat mal mort qui erre dans nos têtes.

Anne-Olivia Belzidsky



AnnaO Chronique

"Créer comme on respire…

Petit-Café, 5ème arrondissement. Terrasse ensoleillée.
Quelques minutes de retard.
Anne-Olivia Belzidsky / AnnaO est au rendez-vous de la vie. Celui qu'elle connaît tant et si peu à la fois : évoquer son univers.
Si AnnaO n'enlève pas dans l'urgence ses grandes lunettes noires, c'est peut-être pour filtrer le réel…Déformation professionnelle sans doute.
AnnaO explore les images sous toutes ses formes : dessin, sculpture , peinture, photo…Des images oui. Mais les siennes. Celles qui la font et défont chaque jour, celles qui la poussent sans cesse à se dépasser…
L'esthétisme chez AnnaO est une nature. Un véritable langage. Elle jongle avec les pinceaux et l'objectif comme elle respire…
N'allez pas lui demander si sa démarche est préméditée. Elle ne vous répondra pas.
Il suffit d'observer ses créations pour remarquer l'étonnante ambivalence.
Une création organisée. De l'art oui. Mais celui que l'on contrôle et que l'on offre à l'autre…sans commentaires. Juste une volonté d'être saisie, même un tout petit peu…
Parler avec les images comme parler avec les mots.
Anne-Olivia écrit. Pamphlets, essais, poésies, paroles de ses propres chansons…qu'elle interprète avec sensibilité et retenue.
La boucle est bouclée. AnnaO est là… attention aux yeux et oreilles.
A ceux qui pourraient se demander comment l'on cumule autant de casquettes, Anne-Olivia serait bien incapable d'apporter une réponse. Elle respire, voilà tout. Son art c'est son souffle…
Merci !"

©Bérengère Deschamps, journaliste télé

"Je suis cette chose etc." p.6

C'est à cause
Je ne savais pas non plus que de penser d'arrêter la vie, c'était à cause.

 Et puis l'appartenance aux autres, aux adultes, et–petite–enfant–Chuit_ etc., car on les croit et on leur dit pas qu'on a peur/pire, à cause de la peur/pire que ça leur ferait, et puis à nous aussi. 
Car si ils ont peur/pire, on aura encore plus pire/peur on se dit. 
Alors on ne dit pas.
 Et oublie pour le confort de la survie.
 Et on ne se dit pas du tout aussi. 
Surtout qu'il faudrait donner des raisons qu'on a oubliées quand on a la peur–ventre, à cause de la réaction au traumatisme.
 Des choses se placent dans le ventre comme de mal entendu, dans la terreur, dans la tête de derrière et je ne me souviens plus de quoi.
 Mais tout ce qu'on a oublié, le problème c'est qu'on s'en souvient parfaitement, ailleurs et juste là prêt à frapper sur la vie de devant. 
 
Et qu'est-ce qu'on en fait.


Et puis quand on nous aime, y'a la protection qui se met en route à l'envers, car la protection dans ce cas, elle n'a pas de sens à l'endroit, à cause du mot qui existe : inverser. 
Alors comme il existe il s'applique même si ça peut nuire car le mot n'a pas d'éthique. Il est là plutôt seul–solitude et il s'installe dès que possible, à cause des à côté.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.4

Le malheur ne s'annule pas et le bonheur se la joue douce crapule.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." Sommaire

I. Obligée. 3

II. Leur matière à eux, c’est nous. 21

III. Ça erre. 34

IV. Et, Aujourd’hui. 48

V. Mi-princesse mi-errante. 58

VI. M, n, o, p, q, r, s, T majuscule comme Toi. 74

VII. Encore. 90